Choix de textes

Ci-dessous, vous trouverez le choix de textes qui vous est proposé. Quelques textes supplémentaires viendront s'additionner. Nos textes sont toujours dits et jamais chantés (même si certains sont des paroles de chanson).

N'oubliez pas que vous pouvez également nous fournir un texte de votre plus belle plume (une A4 maximum, idéalement tapuscrite).



TEXTE 1 - Maxalexis (Les romances et poésies, 2014)

Amour de ma vie, toi qui embellis mes jours,
Toi qui fais ma joie, tu es ma raison de vivre ;
Aujourd’hui et demain, je veux t’aimer toujours,
Où tu souhaites aller… je suis prêt à te suivre.

Je t’offre mes nuits, et je t’offre mon amour,
Mes plus douces caresses, mes plus doux câlins :
Aujourd’hui et demain, je veux t’aimer toujours,
Ici ou ailleurs, ou en de pays lointains.

Viens, approche-toi, viens que je te dise encore
Combien tu m’es précieuse et combien je t’adore ;
Pour le meilleur et le pire, je t’aimerai chaque jour.

Tu es ce beau soleil qui illumine mon âme
Et moi de tes rayons je brûle comme une flamme ;
Oui, ici ou en de pays lointains, je t’aimerai toujours.


TEXTE 2 - Grand Corps Malade (Dimanche Soir)

Parce qu'avec toi le temps a pris de nouvelles dimensions
Que ma routine s'est égarée dans ces changements de direction
Parce que les jours de la semaine se mélangent dans ce bazar
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Parce que ça arrive tellement souvent que je sois en pic de sentiments
Et que ma pudeur accepte quand même de te le faire comprendre gentiment
Parce qu'il paraît que l'homme s'habitue vite, s'habitue trop
Et qu'moi je sais que mes deux mains ne se lasseront jamais de ta peau

Quand je vois tout ce qu'on a construit, je me dis que 10 ans c'est tellement long
Et puis je me dis que c'est tellement court à chaque fois que s’affiche ton prénom
Parce que le temps n'a pas d'emprise sur la couleur de tes yeux
Parce que le vent éteint une petite flamme mais attise un grand feu

Parce qu'on s'est tant rapprochés que nos souvenirs se ressemblent
Parce que quand la vie n'est pas simple, c'est tellement mieux d'être ensemble
Parce que je sais que le lundi, je vais te parler et te voir
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence
Parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup la c'est elle qui a trouvé le plus beau thème

Parce que je te chambre sur tes manies mais que je pourrai plus me passer d'elles
Parce que je me moque de tes défauts mais qu'ils me sont devenus essentiels
Parce qu’avant de te regarder partir, je te vois te maquiller dans le miroir

Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir
Parce qu'on est libres quand on est forts et plus forts quand nos liens se soudent
Qu'une mauvaise passe devient alors moins profonde que le creux du coude

Parce que tous les nuages du monde n'empêchent pas les pleines lunes
Et que chaque fois qu’elles brillent, c’est nos débuts qui se rallument
Parce que tu sais ce que j'aime, parce que je sais ce que tu veux
Et que c'est quand même une première fois dès qu'on est seuls tous les deux

Parce que 120 mois plus tard, je viens encore juste de te rencontrer
Parce que tu es mon plan A et que tu seras aussi mon plan B

Après 10 ans d'un beau voyage où je me rappelle de chaque seconde
Après 10 ans qui ont vu naître les quatre plus beaux yeux du monde

C'est toi qui as trouvé le plus beau thème de notre histoire
Parce que c'est toi, parce que t'es là, je n'ai plus peur du dimanche soir

Je l'ai dans la tête comme une mélodie alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence
Parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Et sur ce coup la c'est elle qui a trouvé le plus beau thème


TEXTE 3 - Marc Lavoine

Je pense à vous souvent
Je continue quand même
D'aimer les bateaux blancs
Que le désir entraîne
Je manque de vous souvent
Mais je m'en vais quand même
Laisser voler le vent
Qui souffle sur la peine
Chère amie
Je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal
Seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon cœur à l'intérieur
Je vous fais
Toutes mes excuses
Je rêve à vous souvent
Je me souviens de tout
Je me réveille à temps
Et je vous vois partout
Je vous attends souvent
J'invente un rendez-vous
Vous n'avez plus le temps
Plus une minute à vous
Chère amie
Je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal
Seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon cœur à l'intérieur
Je vous fais
Toutes mes excuses
Chère amie
Je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal
Seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon cœur à l'intérieur
Je vous fais
Toutes mes excuses.


TEXTE 4 - Louis Aragon ("Que serais-je sans toi ?")

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J’ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu’il fait jour à midi, qu’un ciel peut être bleu
Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne
Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus ce que c’est qu’être deux
Tu m’as pris par la main comme un amant heureux.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N’est-ce pas un sanglot que la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.


TEXTE 5 - France Gall

Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration
Ma déclaration
Quand je suis seule et que je peux inventer
Que tu es là tout près de moi
Je peux m'imaginer tout bas
Une déclaration
Ma déclaration
Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout
Je ne pourrai jamais te dire tout ça
Je voudrais tant mais je n'oserai pas
J'aime mieux mettre dans ma chanson
Une déclaration
Ma déclaration
Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout
Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration
Ma déclaration
Je t'aime quand tu es près de moi
Je t'aime quand tu n'es pas là
Je pense à toi
Je t'aime quand tu souris (une déclaration)
(Ma déclaration)
Je veux des souvenirs avec toi
Des images avec toi
Des voyages avec toi
Je me sens bien quand tu es là
Je t'aime quand tu es triste, que tu ne dis rien
Je t'aime quand je te parle et que tu n'écoutes pas
Je me sens bien, quand tu es là


TEXTE 6 - Joe Dassin ("à toi")

À toi
À la façon que tu as d'être belle
À la façon que tu as d'être à moi
À tes mots tendres un peu artificiels, quelquefois
À toi
À la petite fille que tu étais
À celle que tu es encore souvent
À ton passé, à tes secrets
À tes anciens princes charmants
À la vie, à l'amour
À nos nuits, à nos jours
À l'éternel retour de la chance
À l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi
À moi
À la folie dont tu es la raison
À mes colères sans savoir pourquoi
À mes silences et à mes trahisons, quelquefois
À moi
Au temps que j'ai passé à te chercher
Aux qualités dont tu te moques bien
Aux défauts que je t'ai cachés
À mes idées de baladin
À la vie, à l'amour
À nos nuits, à nos jours
À l'éternel retour de la chance
À l'enfant qui viendra
Qui nous ressemblera
Qui sera à la fois toi et moi
À nous
Aux souvenirs que nous allons nous faire
À l'avenir et au présent surtout
À la santé de cette vieille Terre
Qui s'en fout
À nous
À nos espoirs et à nos illusions
À notre prochain premier rendez-vous
À la santé de ces millions d'amoureux qui sont comme nous
À toi
À la façon que tu as d'être belle
À la façon que tu as d'être à moi
À tes mots tendres un peu artificiels, quelquefois
À toi
À la petite fille que tu étais
À celle que tu es encore souvent
À ton passé, à tes secrets
À tes anciens princes charmants
À toi


TEXTE 7 - Molière ("Stances galantes")

Souffrez qu'Amour cette nuit vous réveille ;
Par mes soupirs laissez-vous enflammer ;
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c'est dormir que de ne point aimer.

Ne craignez rien ; dans l'amoureux empire
Le mal n'est pas si grand que l'on le fait
Et, lorsqu'on aime et que le coeur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.

Le mal d'aimer, c'est de vouloir le taire :
Pour l'éviter, parlez en ma faveur.
Amour le veut, n'en faites point mystère.
Mais vous tremblez, et ce dieu vous fait peur !

Peut-on souffrir une plus douce peine ?
Peut-on subir une plus douce loi ?
Qu'étant des coeurs la douce souveraine,
Dessus le vôtre Amour agisse en roi ;

Rendez-vous donc, ô divine Amarante !
Soumettez-vous aux volontés d'Amour ;
Aimez pendant que vous êtes charmante,
Car le temps passe et n'a point de retour.


TEXTE 8 - Paul Eluard ("Je t'aime")

Je t’aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues
Je t’aime pour tous les temps où je n’ai pas vécu
Pour l’odeur du grand large et l’odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l’homme n’effraie pas
Je t’aime pour aimer
Je t’aime pour toutes les femmes que je n’aime pas

Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu’une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd’hui
Il y a toutes ces morts que j’ai franchies sur la paille
Je n’ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m’a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie

Je t’aime pour ta sagesse qui n’est pas la mienne
Pour la santé
Je t’aime contre tout ce qui n’est qu’illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n’es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.

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